Comité Départemental de Randonnée Pédestre de la Charente

GRP

Quelques dates :

  • Mercredi 27 mars 2024 - Rochechouart - Suris - 21,6 km
  • Jeudi 28 mars 2024 - Suris - Ansac-sur-Vienne - 26,3 km
  • Vendredi 29 mars 2024 - Ansac-sur-Vienne - Availles - 20 km
  • Vendredi 10 mai : toutes les caravanes se retrouvent sur le GR®75
  • Samedi 11 mai : un accueil officiel et protocolaire des ambassadeurs
  • Dimanche 12 mai : événement intra-muros dans Paris
  • Présentation du projet fédéral

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Mardi 26 mars 2024 - ROCHECHOUART (87) - Journée étape de repos

  • Prise en charge par l’Association ADN de Saint-Junien et le club local Nature et Randonnée de Pressignac pour la Charente.

Mercredi 27 mars 2024 - ROCHECHOUART (87) - SURIS - 21,9 km

De Angoulême à Rochechouart (87): 65,6 km soit 1h00 via N141 et D13

  • ROCHECHOUART:     Carte Rochechouard - Pressignac

    • Transport des ambassadeurs (avec bagages) de l'hotel à la mairie
    • 8h00 - Accueil des randonneurs à la mairie Place du Château (à valider par la Haute Vienne)
    • Un « stand d'accueil des participants FFRandonnée » est prévu
    • Passage du témoin par la haute-vienne
    • 9h30 - Départ de Rochechouart de la Place du Chateau.
    • Participants au départ: 30 environ
      • 6 ambassadeurs + 2 accompagnants
      • La Randonne de La Couronne 11 personnes pour la journée
      • Nature et Randonnée de Pressignac,
      • Randonneurs de la Charente: 10 personnes pour la journée. Les randonneurs de la Charente
    • Randonnée commentée par Jean-Claude BESSE sur la réserve de la météorite

  • PRESSIGNAC - 11 k   Carte Pressignas - Suris

    • 12h30 - Arrivée à Pressignac. Visite commentée de Pressignac par Jean-Claude BESSE
    • Apéritif offert par la municipalité de Pressignac
    • 13h00 - Déjeuner pris au Restaurant Le Lys & Le Thistle  1 route de Chabanais , Pressignac  - 07 43 15 55 89.
      Chaque association réserve ses repas directement au restaurant.
      Pour les autres, 
      la municipalité va mettre des tables et bancs sous le préau dans la cour de la mairie.
    • 14h30 - Départ de Pressignac
    • Clubs accompagnant:
      • La Randonne de La Couronne 4 l'après-midi (en plus de ceux du matin),
  • SURIS - 11 km

    • ​17h30 - Arrivée à Suris
    • Participants à l'arrivée: 30 environ
    • Un « stand de bienvenue FFRandonnée » est prévu
    • Pot d'accueil offert par la municipalité de Terre de haute Charente.
    • Transit des ambassadeurs de Suris à Saint-Quentin sur Charente: 3 km
  • SAINT QUENTIN SUR CHARENTE: 

    • Repas du soir à Saint Quentin sur Charente au « Petit Quentin »
    • Transit des ambassadeurs de Saint-Quentin sur Charente à Lavaud: 2,5 km

  • LAVAUD - Nuit pour les ambassadeurs.

De Suris à Angoulême: 50,2 km soit 0h45 via N141

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Jeudi 28 mars 2024 - SURIS - ANSAC SUR VIENNE - 24,7 km

De Angoulême à Suris: 50,2 km soit 0h45 via N141

  • SURIS    Carte  Suris - Laplaud

    • Transit des ambassadeurs (avec bagages) de Lavaud à Suris: 5,5 km
    • 8h00 - Café accueil offert par le Collectif d'animation de Suris
    • Un « stand FFRandonnée » est prévu
    • 9h00 - Visite commentée de Suris par le Collectif d'animation de Suris
      environ 20 minutes)
    • 9h30 - Départ de Suris
    • Participants au départ: 21 environ
      • 6 ambassadeurs + 2 accompagnants
      • Randonneurs de la Vallée de l'Echelle: 5 participants, certains jusqu'à Suris, d'autres sur l'ensemble de l'étape,
      • Randonneurs du Bandiat Tardoire : 8 participants sur l'ensemble de l'étape,
  • LAPLAUD - 12 km   Carte  Laplaud - Manot      Carte  Manot - Ansac-sur-Vienne

    • 12h30 - Arrivé au site du repas à Laplaud  45°54'21.7"N 0°36'30.1"E   -   45.906017, 0.608368)
    • La mairie de Terre-de-Haute-Charente mettra à disposition un tivoli avec des tables et des bancs à l'entrée du champ de panneaux photovoltaïques à 100 m du GR 48 .
    • Plateaux repas par Super U de Chabanais  (12 km)
    • 14h00 - Départ 
    • Clubs accompagnant:​
      • Randonneurs du Bandiat Tardoire : 10 participants sur Laplaud - Ansac-sur-Vienne,
  • ANSAC-SUR-VIENNE - 14,3 km

    • 17h30 - Arrivée à Ansac-sur-Vienne
    • Participants à l'arrivée: 36 environ
    • Un « stand FFRandonnée » est prévu
    • Pot d'accueil offert par la Mairie de Ansac-sur-Vienne
    • 17h00 - Visite du patrimoine d'Ansac par Office du tourisme (1 heure)
    • Repas des ambassadeurs au restaurant l'Embuscade à Ansac-sur-Vienne
    • Transit des ambassadeurs (avec bagages) de Ansac-sur-Vienne à Manot : 7,5 km

 

  • MANOT - Nuit pour les ambassadeurs.

De Ansac-sur-Vienne à Angoulême: 60,3 km soit 0h50 via N141 et D951

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Vendredi 29 mars 2024 - ANSAC SUR VIENNE - AVAILLES-LIMOUZINE (86) - 20 km

De Angoulême à Ansac-sur-Vienne: 60,3 km soit 0h50 via N141 et D951

  • ANSAC-SUR-VIENNE     Carte Ansac-sur-Vienne - Confolens 

     
    • Transit des ambassadeurs (avec bagages) de Manot à Ansac-sur-Vienne : 7,5 km
    • 8h00 - Café accueil
    • Un « stand de bienvenue FFRandonnée » est prévu
    • 9h00 - Départ de Ansac-sur-Vienne Place de la Mairie
    • Participants au départ: 40 environ
      • 6 ambassadeurs + 2 accompagnants
      • La Randonne de la Couronne: 5 participants toute la journée
      • Randonneurs du Jarnacais: 27 participants au départ de Ansac.
         - Trajet Ansac à Lessac 9 participants
         - Trajet Ansac à Saint-Germain-de-Confolens: 10 participants
         - Trajet Ansac à Availles Limouzine 8 participants
  • CONFOLENS - 4 km  Carte  Confolens - Lessac

    • 10H00 - Visite du patrimoine par Office du tourisme - Départ des halles (45 minutes)
    • 10h50 - Départ de Confolens
    • Accompagnants​
      • Club SENTIER de Etagnac: 8 participants jusqu'à Availles-Limouzine
      • Ecole primaire de Confolens jusqu'à Saint-Germain-de-Confolens

       

  • SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS - 7 km

    • 12H15 - Arrivée à Saint-Germain-de-Confolens
    • 12h15 - Conférence par Office du tourisme au sujet du Château de Saint-Germain-de-Confolens-
    • 12h30 - Départ au pied du château
  • LESSAC - 2 km   Carte Lessac - Availles-Limouzine

    • 13h00 - Arrivée à Lessac
    • Participants à l'arrivée: 50
    • Pique-nique à la Salle des fêtes de Lessac
    • Plateaux repas par Super U de Chabanais (25 km)
    • 14h00 - Départ de Lessac
    • Accompagnants:
      • Le club local rejoint la caravane
  • AVAILLES-LIMOUZINE - 7 km

    • 17h30 - Arrivée à Availles-Limouzine
    • Participants à l'arrivée: 50 environ
    • Un « stand de bienvenue FFRandonnée » est prévu
    • Prise de relais par le Comité de la Vienne
    • Passage des bagages au véhicule accompagnateur du Comité de la Vienne
  • AVAILLES-LIMOUZINE -

    • Repas des ambassadeurs pris en charge par le Comité de la Vienne
    • Nuit pour les ambassadeurs à Availles-Limouzine pris en charge par le Comité de la Vienne

De Availles-Limouzine à Angoulême: 75,7 km soit 1h05 via D951 et N141

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Roadbook Grande Randonnée vers Paris en Charente

Rochechouart - Pays de la météorite
 

Un évènement extraordinaire de l’histoire de la planète s’est produit sur la région de Rochechouart, Chassenon il y a de cela … 200 millions d’années.

Une météorite géante d’un kilomètre et demi de diamètre y a fini son voyage à 72 000 km/h…

Imaginez le choc, l’explosion gigantesque libérant une énergie équivalente à 14 millions de fois une bombe atomique. Toute Vie est détruite dans un rayon de 200 kilomètres, le soussol est profondément bouleversé par le choc et la fusion. La zone d’impact s’étend sur un diamètre de 20 kilomètres où sont installés aujourd’hui les villes et les villages autour de Rochechouart et de Chassenon. De la force de cette explosion, la météorite n’a pas survécu, mais sa fusion avec les roches terrestres a donné naissance à des pierres uniques et rares, les brèches d’impact ou impactites. Leurs teintes variées selon les degrés de fusion, du jaune au vert, au rouge donnent une identité originale au patrimoine bâti local.

Depuis toujours l’homme a utilisé ces pierres uniques nées de la rencontre du ciel et de la Terre pour construire son habitat. Des gallo-romains dont les thermes de Chassenon sont dans un remarquable état de conservation, à l’église au clocher tors et au Château de Rochechouart, jusqu’aux maisons du XXème siècle.

 

Chassenon Cassinomagus

Cassinomagus est le nom de Chassenon à l’ère gallo-romaine.

Cassinomagus est le nom antique d'une agglomération dotée d'un ensemble monumental gallo-romain, établie entre le Ier et le IVe siècle sur l'actuel territoire de la commune de Chassenon, dans le département de la Charente. Ce site archéologique est célèbre pour l'état de conservation exceptionnel de ses thermes du Ier siècle, connus sous le nom de thermes de Chassenon ou « thermes de Longeas ».

Les thermes de Chassenon, anciennement nommés « thermes de Longeas » à Chassenon en Charente limousine (département de la Charente) au bord de la via Agrippa, sont parmi les mieux conservés du monde gallo-romain. Ils font partie de la ville antique de Cassinomagus, au sein d'un ensemble monumental, un vaste sanctuaire composé des thermes, d'un théâtre et d'un temple. Ce sont des thermes doubles, à fonction hygiénique et curative construits sur deux niveaux et presque 1,5 ha.

Les constructions ont fait un usage particulièrement abondant d'impactite issue de l'astroblème de Rochechouart-Chassenon.

Deux facteurs ont contribué à la création d’une viguerie à Chassenon au IXe siècle. D’une part, c’était une agglomération secondaire de la Cité des Lémovices sur la Via Agrippa (Ier - Ve siècle) au temps où elle attirait les foules et avait une population importante. D’autre part, c’était un important centre du christianisme naissant du Ve au IXe siècle. Au départ, elle était le siège local d'une juridiction civile rendue au nom du comte, représentant du roi, (attributions judiciaires, fiscales et militaires) puis devint ensuite une entité de juridiction locale, plus petite ne traitant que d’affaires courantes.

Pressignac

Pressignac (Pressinhac en limousin, dialecte occitan) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Le village se situe en Charente limousine, sur les premiers contreforts du Massif central et il est limitrophe de la Haute-Vienne. La commune est sur la réserve naturelle nationale de l'astroblème de Rochechouart-Chassenon, un ensemble de 12 sites repartis sur les communes, Chéronnac, Rochechouart et Videix en Haute-Vienne et en Charente Chassenon et Pressignac. C’est la commune qui à la plus grande surface dans la réserve (60% de 50ha de la superficie totale des sites classés) Pressignac est l’une des cinq communes sur lesquelles est situé le barrage de Lavaud et comporte la base de loisirs de la Guerlie.

   > Patrimoine religieux

  • Église Saint-Martin : XIIe et XIIIe siècles. Style roman, chapelle gothique du XVe siècle. C’est une des rares églises de France à être bâtie en brèche d’impact, roche issue de la chute d'une météorite. Elle est composée d'une nef en berceau brisée, suivie d'une travée entre doubleaux, devant un choeur à chevet plat éclairée par un triplet. Le clocher massif est contrebuté par deux gros contreforts, sur lequel s'ouvre le portail des fidèles à deux rouleaux garnis d'un boudin, et encadrée par un cordon. Au-dessus il existe une baie, avec appui sur consoles, pouvant former une bretèche.
  • Retable de Saint-Martin : XVIIe siècle. Style baroque. Composé de trois toiles de 1676, peintes par Laroche, représentant saint Martin partageant son manteau, saint Martin évêque de Tours, et des pèlerins devant son tombeau. Restauré en 1987-88 et 1991-92. Classé aux Monuments historiques en 1982.
  • Retable de la remise du Rosaire : XVIIe siècle. Style baroque. Une toile représente la remise du Rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne par la Vierge et l’Enfant-Jésus. Restauré en 1995. Classé aux Monuments historiques en 1982.

   > Patrimoine civil

  • Château de La Chauffie (ruines) du XVe et XVIIe siècles.
  • Château du Bonethève, édifié en 1878.
  • La cigogne de Pers est une machine à tirer l'eau d'un puits, comprenant un pivot formé par les deux branches d'un même tronc, un fléau de sept mètres de long articulé sur l'axe métallique traversant le haut des deux branches et reposant à l'arrière sur un autre tronc fourchu.
  • Le monument aux morts, inauguré en 1923, est l'oeuvre de l'entrepreneur Boulesteix. La commune a payé un lourd tribut durant les différentes guerres : cinquante-huit morts en 14-18, neuf en 39-45 et un en Indochine.
  • La mairie et les anciennes écoles ont été construites en 1883. On y trouve un buste de Marianne datant lui de 1938.
  • Trois lavoirs, celui du bourg (route de Verneuil), celui de Chez Martin et celui de Foncevéranne (récemment restauré).
  • De nombreuses fontaines, parfois en pierres, comme celles des Gouttes et de Foncevéranne, de Chez Martin, du Bournet, de Bors et de la Guerlie. Mais aussi une multitude d'autres, comme la Fontaine des fées, dans la vallée de la Grêne, celle du bourg (Saint-Martin) ou du chemin de Pomper, par exemple. Certaines avaient dit-on des vertus curatives et étaient l'objet de dévotions.
  • Le camp de César, sur la colline du Petit Chêne, entre Bors et Mandat, est un carré d'environ 100 mètres de côté, entouré sur trois côtés d'un talus de presque trois mètres de large et un mètre de haut. Malgré son nom, ce n'était pas un camp romain (même si l'on peut penser que les Romains l'ont réutilisé). Une hypothèse est que ce camp devait être une sorte de caravansérail, étape sur cette route marchande de l'âge du fer. Les haches néolithiques trouvées en nombre aux alentours pourraient également faire penser à une occupation de ce lieu préhistorique. Ce terrain servit aussi beaucoup plus tard, peu avant la guerre de 1870, comme terrain de manoeuvres militaires.
  • La voie d'Agrippa, ancienne voie romaine de Saintes à Lyon par Limoges et Chassenon traverse le nord de la commune entre Puymis et le moulin de la Soutière. En 1844, Jean-Hippolyte Michon disait que la chaussée près de Puymis était faite « de petits pavés en silex ».
  • Le trésor de la Guierce. · En 1849, un trésor fut découvert dans un champ, près du village de la Guierce25. Il avait été enfoui par un riche gallo-romain, vers 275 après Jésus-Christ, sous la menace d’une invasion. Ce trésor comprenait de la vaisselle, des vases, des bijoux, des monnaies de bronze, d’or et d’argent, et surtout un splendide vase en émail champlevé. Les historiens le savaient, mais ignoraient ce qu’il était devenu. Or, récemment, des personnes originaires de Pressignac, eurent la surprise de voir dans une vitrine du musée Dobrée de Nantes, des bijoux en or et en argent provenant du trésor de la Guierce. Quant au vase en émail champlevé, d’une inestimable valeur, il se trouve au Metropolitan Museum of Art de New York26. Le reste a disparu. Depuis 2011, à l’initiative des Amis de Chassenon, une reproduction du vase est visible dans une vitrine du pavillon d'accueil de Cassinomagus27.
  • Le tumulus de la Motte, appelé aussi tumulus du Bonéthève, est un tertre d'environ 13 mètres de diamètre et de 1,5 mètre de hauteur au milieu des bois. Il fut fouillé en 1881 par Louis Armand de Préville et l'abbé Arbellot et livra des cendres, une urne funéraire en forme de vase (conservée au musée archéologique d'Angoulême), un os et une molaire de cheval et une pièce de fer interprétée comme étant un morceau de mors de cheval (conservé à la Société archéologique et historique de la Charente). Datant de 500 av. J.-C., il s'agirait de la tombe d'un important cavalier, incinéré avec son cheval.

Saint-Quentin

La commune était située à un carrefour de trois voies romaines et antiques.

La voie romaine de Saintes à Lyon par Limoges, ou voie d'Agrippa, qui passait par Saint-Cybardeaux, Montignac et Chassenon passait au nord du bourg sur la crête qui fait la ligne de partage des eaux, actuellement un chemin empierré. En provenance de Suris au nordouest, elle bifurquait à l'est dans le bois des Besse pour passer au nord de Puymis (limite communale de Chabanais et Pressignac).

Le tronçon de cette voie passant dans la commune était aussi commun à une autre voie antique, nord-sud celle-ci, et qui allait de Périgueux à Poitiers vraisemblablement par Charroux et appelée ailleurs Chemin ferré. Cette voie, longeant la ligne de partage des eaux, passait par Videix (Saint-Gervais) au sud et La Péruse au nord. Les deux voies se séparaient au nord à Suris et au sud au Bois des Besse.

Saint-Quentin était aussi le point de jonction de la voie venant d'Angoulême appelée chemin des Anglais avec la voie d'Agrippa, et qui passait à l'ouest par Lésignac, Mouzon et Mazerolles32. Cette voie traversait la vallée de la Charente et passait peut-être au bourg.

Des découvertes de monnaies romaines, tegulae et d'un petit bloc en marbre témoignent d'une occupation gallo-romaine : le Parc, la Croix du Parc, et près de la Barrière.

La paroisse de Saint-Quentin, qui aurait été évangélisée par saint Martial lui-même, faisait partie des terres de Pressac.

Pressac était une des quatre grandes seigneuries qui, avec la Chauffie, la Chétardie et les Étangs, dépendaient de la principauté de Chabanais. Le château de style Renaissance date du xvie siècle. Au XVIIe siècle, il appartenait à Jean de Singareau, écuyer. Puis il est passé aux mains des familles d'Abzac, d'Allogny et de La Bastide.

 > Lieux et monuments

  • L'église paroissiale Saint-Romain
  • Le château de Pressac est situé à 2 km au nord du bourg, sur la route de Suris à Chabanais.
    Ancien fief médiéval, cet imposant château de style néo-classique Renaissance domine une vallée.
    Le château de Pressac a été un haut lieu de la résistance lors de la seconde guerre mondiale.
  • C’est sur la commune que se situe la digue principale du barrage de LAVAUD.
    C’est l’EPTB Charente qui est propriétaire du barrage de Lavaud, situé sur le cours principal du fleuve, et en assure la gestion.
    Sa retenue d’environ 10 millions de m3 permet de soutenir l’étiage sur le bassin versant de la Charente.sa surface est de 500ha et s’étend sur une surface de 1,2km2.

Suris

Suris est une commune de la partie orientale de la Charente qu'on appelle Charente limousine, située à 7 km au sud-ouest de Chabanais et 44 km au nord-est d'Angoulême.

Suris était située à un carrefour de deux anciennes voies romaines.
La voie romaine de Saintes à Lyon, ou voie d'Agrippa, qui passait par Saint-Cybardeaux, Montignac et Chassenon passait au nord et à l'est du bourg sur la crête qui fait la ligne de partage des eaux. Elle traversait la Charente à l'ouest en direction de Mazières.
Le tronçon de cette voie passant dans la commune était aussi commun à une autre voie antique, nord-sud celle-ci, et qui allait de Périgueux à Poitiers vraisemblablement par Charroux et appelée ailleurs Chemin ferré. Cette voie, longeant la ligne de partage des eaux, passait par Videix (Saint-Gervais) au sud et continuait par La Péruse au nord. Les deux voies se rejoignaient au nord du bourg près du lieu-dit cadastral les Chaussades13 et restaient confondues vers le sud-est jusqu'à Saint-Quentin.

Quelques vestiges témoignent d'une occupation de l'époque romaine.
À Béraudet un site important à tegulae a été trouvé avec fragments de marbre. Une structure semi-circulaire a aussi été interprétée comme un théâtre. Au sud-ouest de Béraudet, à la cote 256, les vestiges d'un édifice circulaire de 8 mètres de diamètre évoquent un mausolée sur la voie de Saintes.

Au confluent de la Charente et de la Moulde, on peut voir les vestiges presque disparus de l'ancien château de Chambon, qui a dû être le centre d'une seigneurie sous l'Ancien Régime.

Le fleuve Charente court au pied du bourg et dessine des méandres dans une très belle vallée, visible depuis les hauteurs de la commune.

Le cours d’eau, qui prend sa source à Chéronnac en Haute-Vienne court sur environ 380 km avant de se jeter dans l’Atlantique entre Port-des-Barques et Fouras par un large estuaire.

A noter également qu’à quelques kilomètres en amont de Suris, se trouve le plus vaste espace lacustre de l’ancien Poitou-Charentes avec les lacs de Haute-Charente. Ces deux lacs, créés respectivement à la fin des années 1990 et 2000, jouent un rôle majeur dans le soutien à l’étiage du fleuve. Les lacs de Haute Charente sont également devenus, au fil des ans, un véritable réservoir de biodiversité comme en atteste le classement en Espace Naturel Sensible du lac de Mas-Chaban, propriété du Département de la Charente.

 > Lieux et monuments

  • L'église. L'église paroissiale Saint-Genis contient une chaire en bois sculpté du début du XIXe siècle inscrite monument historique au titre objet depuis 1994
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Berodeix

 

Terres-de-Haute-Charente (Roumazières-Loubert)

Roumazières-Loubert (Romasieras-Loberc en limousin, dialecte occitan) est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Depuis le 1er janvier 2019, elle est une commune déléguée de Terres-de-Haute-Charente. Ville d'industrie tuilière depuis le xIx e siècle, elle héberge le plus grand centre de production d'Europe.
 

Ansac-sur-Vienne.
La commune est située sur la rive gauche de la Vienne, à 3 km au sud de Confolens.

Le fleuve Vienne, d'une longueur de 363,3 kilomètres, prend sa source sur le plateau de Millevaches et est l'un des principaux affluents de la Loire. Les paysages de la vallée de la Vienne sont riches et préservés. Ce cours d’eau eut une influence importante sur l’économie et le développement du territoire tout au long de l’histoire.

Le territoire de l’actuelle commune d’Ansac-sur-Vienne a été peuplé au moins dès l’époque préhistorique. La trace la plus tangible laissée par les populations vivant à l’époque néolithique ou l’âge de la pierre polie était le dolmen de granit de Monvallier, disparu vers la fin du 19ème siècle, cassé pour fournir de la pierre.

A voir notamment, la charmante église Saint-Benoît dont la construction remonte au XIe siècle. Elle faisait partie d’un prieuré dépendant de l’abbaye de Nanteuil-en-Vallée.
Elle fut reconstruite aux XIIe et XIIIe siècles, fournissant ainsi la base de l’édifice actuel. A noter, qu’on peut y admirer de très beaux décors peints.

 

Confolens.
Confolens est située dans la vallée encaissée de la Vienne, à la confluence de la Vienne et du Goire.

Cet emplacement stratégique assure une bonne maîtrise de l’eau et de l’espace environnant. Les quartiers de la ville se sont organisés autour de ces cours d’eau.

Confolens occupait une position frontière entre deux diocèses (Limoges rive droite, Poitiers rive gauche) et deux zones linguistiques (langue d’oc à l’est, langue d’oïl à l’ouest). Dès le départ, la Vienne a servi à la fois de trait d’union et de barrière entre les quartiers et les habitants.
Si certains font remonter les origines de la ville à la période gauloise ou antique, la première mention de Confolens dans les textes remonte à la fin du Xᵉ siècle.

Rattachée à la principauté de Chabanais, Confolens se compose de trois quartiers organisés autour de la Vienne : le quartier Saint-Maxime rive droite, le quartier Saint- Barthélemy rive gauche et le quartier Saint-Michel sur les hauteurs de la ville, dans le prolongement du quartier Saint-Maxime.
Chaque quartier occupe une fonction bien précise. Ainsi, le quartier Saint-Maxime est le centre politique de la ville dans lequel se concentrent les bâtiments du pouvoir : donjon, salle de justice, etc.
Le quartier Saint- Barthélemy, désigné comme faubourg, regroupe les activités artisanales et commerçantes comme les tanneries. Enfin, le quartier Saint-Michel, avec la présence de la chapelle de la Commanderie, est considéré comme une succursale de la paroisse de Saint-Maurice-des-Lions. Les quartiers Saint- Maxime et Saint-Barthélemy se sont dotés de fortifications respectivement au XIIIᵉ et au XVᵉ siècle.

La Vienne est un élément déterminant dans l’organisation de la ville. Porteuse de bienfaits économiques et sécuritaires, elle impose sa loi à la ville au rythme de ses fortes crues et des contraintes physiques de développement. La traversée de la rivière se faisait par un passage à gué
aujourd’hui repérable grâce à une porte de ville, puis par le Pont Vieux construit au XIIIᵉ siècle. Ce pont recevait l’ensemble du trafic commercial et a entraîné, par ricochet, l’essor de certaines rues : la Grand’Rue (actuelle rue du Soleil) dans le quartier Saint-Maxime, la place de la Fontorse et les rues adjacentes dans le quartier Saint-Barthélemy.

 

Saint-Germain-de-Confolens.
Les vallées de l’Issoire et de la Vienne auraient été occupées dès le Néolithique.
Le relief de ces zones, très avantageux du point de vue défensif, légitimerait ces suppositions. Des fouilles ont permis de découvrir des colliers de dents et des vases de terre rouge sur les hauteurs de Bellevue.
Une légende raconte également qu’une pierre découverte près de l’étang des Sèches portait l’inscription latine suivante : « In hoc loco triginta milia hominum inter sese truciderunt » (En ce lieu, 30 000 hommes se sont entretués).

 > Les origines du haut moyen âge

  • À cette période, un château appelé château de Savenne aurait été édifié à l’emplacement du château actuel. Le mot « Savenne » viendrait du mot gaulois cebena qui signifie « pente abrupte ».
  • De par sa position frontalière, Saint-Germain tient un rôle stratégique. Le château, qui aurait été fondé par les comtes de la Marche au moment de la création de la province aurait servi de point d’appui à son expansion.
  • Aujourd’hui de magnifiques ruines visibles depuis le village de Saint-Germain-de-Confolens, attestent de la richesse de l’histoire du lieu.
  • A voir également, l’église Saint-Vincent, mentionnée dès le XIIème siècle et qui se situait dans l’enceinte fortifiée du château.

 

 

 

 

Les horaires de la Boutique

La boutique est ouverte au public
le lundi de 9h00 à 12h00.

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